Passionné de football depuis l’enfance, Malek a toujours donné le meilleur de lui-même en championnat. Issu d’une famille franco-américaine, c’est tout naturellement qu’il a envisagé de faire ses études aux États-Unis. Dans le cadre du programme Campus Access Athletic, il a participé au stage de détection (showcase) à Miami en Juillet 2018 et nous raconte son expérience.
Bonjour Malek. Est-ce que tu peux nous présenter ton parcours scolaire et sportif ?
J’ai suivi un cursus général (bac ES) puis j’ai été une année à l’université, que j’ai validée. J’ai eu envie de voir autre chose, voir un autre pays alors je me suis intéressé aux universités aux États-Unis. Je joue au foot depuis l’âge de 6 ans en division régionale (ligue honneur), c’était l’occasion de poursuivre mes études et continuer ma passion pour le football.
Comment as-tu découvert Calvin-Thomas ?
Je me suis renseigné sur Internet. Je cherchais à étudier à l’étranger avec un programme sport-études et c’est là que j’ai découvert IDEA, le partenaire de Calvin-Thomas qui m’a redirigé vers vous. J’ai fait mes recherches en anglais, c’est pourquoi je ne vous ai pas repéré immédiatement.
Comment s’est passée ton arrivée sur place ?
Je suis arrivé la veille à 11h à l’aéroport de Miami. J’ai passé une nuit à l’hôtel puis je suis retourné à l’aéroport le lendemain. Comme je n’ai pas pu repérer la navette, j’ai trouvé un chauffeur qui m’a emmené jusqu’à l’université. Pour trouver le lieu de stage, j’ai appelé IDEA, qui m’a expliqué où cela devait se passer.
Après le check-in, on n’a pas tellement touché le ballon, on s’est contenté de préparation physique (étirements) pour se remettre du décalage horaire. J’étais avec des Allemands dans la chambre. Il avait aussi beaucoup de Sud-Américains (Colombie, Argentine et Panama). On a ensuite été manger à la cafétéria. Dès le lendemain le programme a commencé : présentations et entrainements.
Comment s’est déroulé ton premier jour d’entrainement ?
On est allé sur un complexe sportif à 15 minutes de l’université car la ligue ne permet pas de s’entraîner sur le campus hors saison. Il n’y avait pas de classes, les présentations sont assez informelles, aux abords des terrains (sauf le 3è jour, en amphi.). Certaines nationalités sont accompagnées d’un superviseur qui peut faire la traduction mais personnellement, j’ai un bon niveau d’anglais, j’arrive à me débrouiller tout seul.
Avec les autres participants, il y avait beaucoup de camaraderie, on s’entendait bien. Les premiers jours on sentait un peu la pression de la compétition puis les choses se sont améliorées ; il n’y avait pas de têtes brûlées. Tout le monde venait là pour passer un bon moment et profiter des vacances à Miami et du coup, tout s’est bien passé ; il y avait un bonne ambiance.
Il y a aussi des tennismen, des basketteurs et des golfeurs mais les footballeurs sont les plus nombreux durant ces stages.
Quelle est ta journée type ?
Le petit-déjeuner avait lieu entre 7h et 9h. Le matin, nous avions temps libre puis le déjeuner était à midi. Les bus partaient pour l’entraînement vers 14h et nous revenions vers 19h. Le soir, nous avions du temps libre également. Les 3e et 5e matinées étaient consacrées à des présentations, notamment sur le fonctionnement de l’université aux États-Unis, pour les étudiants-athlètes en particulier. Nous avions toujours au moins une demi-journée de libre.
Il faisait très chaud donc on ne pouvait pas s’entraîner toute la journée, c’était dur pour les muscles ; il fallait boire beaucoup d’eau. Les coaches sont toujours présents sur le campus, pendant les trajets vers les centres d’entrainements. Pendant les matchs, ils restent sous une tente, entre eux, pour observer les joueurs. Ils prennent des notes et s’adressent régulièrement aux joueurs. Pendant les entraînements, nous participions aussi à des oppositions de 30 minutes destinées à observer les joueurs en situation de matchs, mais sur une courte période. On garde la même équipe du début à la fin du stage. Un coach est notamment chargé de donner les compositions des équipes, donner des conseils et motiver les joueurs.
En as-tu profité pour apprendre davantage sur la vie d’un athlète sur un campus Américain ?
On a appris que la saison sportive, pour le football en tout cas, s’étalait sur 4 mois : de Septembre à Décembre. Les encadrants ont aussi beaucoup insisté sur l’emploi du temps chargé des étudiants-athlètes. C’est beaucoup plus compact et cela demande beaucoup de travail.
Est-ce que d’autres sports sont représentés sur place ?
Il y a aussi des tennismen, des basketteurs et des golfeurs mais les footballeurs sont les plus nombreux. J’ai parlé avec de nombreux basketteurs, on s’entendait bien. On avait le temps de discuter pendant les temps libres mais pas pendant les matchs, où l’on était séparés. C’est sûr, je garderai contact avec certains d’entre eux.
Un dernier mot ?
Je suis très content d’avoir participé au “showcase” (stage de détection) et je n’attends plus que vos propositions d’universités. Je devrais les recevoir dans quelques jours et je vous tiendrais informé de mon choix.