Alors qu’il s’apprête à clore son cycle de “Bachelor’s Degree” et à entamer son “Master’s Degree”, Quentin revient sur les quatre années qu’il a passées sur son campus américain tout en jouant au tennis et qu’il n’hésite pas à décrire comme “les plus belles” de son existence.
Au départ…
Mon but premier était de partir étudier un an aux États-Unis — pour apprendre la langue — avant de revenir en France pour finir mes études. Or j’ai vu que j’avais la possibilité de partir faire la totalité de mon “Bachelor” avec une bourse sportive et académique. Jouer au tennis tout en faisant mes études : l’occasion était trop belle… je ne pouvais pas la laisser passer.
L’intégration
Je suis parti à 17 ans. J’appréhendais beaucoup, car mon niveau d’anglais n’était pas extraordinaire. Mais une fois arrivé là-bas, j’ai tout de suite été plongé dans le bain et tout s’est très bien passé. Il m’a quand même fallu quelques mois pour m’adapter à la langue et à l’environnement. Mais le fait d’être intégré dans une équipe de tennis était un énorme avantage : je n’étais pas seul, je n’ai jamais été perdu, car j’ai tout de suite créé de très bons liens avec mes coéquipiers.
Mais je dois dire que dans le cadre du “programme des étudiants internationaux” de l’université, même ceux qui ne sont pas en équipe sportive, sont très aidés et accompagnés. Sur le campus, il y a beaucoup d’étudiants de nationalités différentes qui se retrouvent, et l’ambiance générale est très agréable.
Les cours
Les professeurs de mon université sont très accueillants et il est très facile de leur parler en dehors des cours. Ils font leur maximum pour nous aider, ce qui facilite grandement l’adaptation.
La plupart des examens sont des contrôles continus sous forme de QCM, et beaucoup de points sont attribués seulement du fait de venir en cours et de rendre les devoirs dans les temps, donc j’ai vite compris qu’en travaillant bien et en faisant ce qu’ils demandaient je m’en sortirais, même si mon niveau d’anglais n’était pas parfait.
Les 4 années à l’université sont passées bien plus vite que je ne le pensais…
J’ai rencontré beaucoup de personnes de différentes cultures et ça m’a complètement ouvert les yeux sur le monde. Vivre et passer 24 heures sur 24 avec mes coéquipiers m’a permis de créer des liens que jamais je n’aurais imaginé pouvoir nouer avant de venir ici.
J’ai eu, de plus, la chance, grâce au tennis, de voyager partout dans le pays. En seulement 4 ans, j’ai visité plus de vingt-cinq ou trente états, et presque toutes les grandes villes. Je ne m’attendais pas du tout à ça non plus. Je donnerais beaucoup pour revivre quatre années comme celles-ci.
Votre présence tout au long des démarches a été cruciale : je ne serais sans doute pas parti sans vous.
Les États-Unis
Ce que j’apprécie énormément dans ce pays, c’est qu’il est très facile d’y rencontrer des gens et que l’on peut aisément profiter des opportunités qui se présentent. Quoi qu’il arrive, si on donne le meilleur de soi, le travail est récompensé. Les personnes remarquent chaque effort que vous faites.
Je finis en ce moment ma 4e année, et grâce à mes résultats, une université me donne l’opportunité de continuer mon parcours sur un “Master’s Degree” (équivalent “Master 2” européen), avec une bourse scolaire. Si je n’avais pas eu cette chance, j’aurais pu rester travailler ici avec un contrat de travail temporaire. Ici, Il y a toujours beaucoup de possibilités, et cela est très appréciable.
Calvin-Thomas
Je suis très reconnaissant à Calvin-Thomas pour son action. Je ne connaissais pas du tout les démarches pour partir. Tous ces dossiers à remplir auraient été un calvaire sans votre aide. Votre présence tout au long des démarches a été cruciale : je ne serais sans doute pas parti sans vous.
Au final, vous m’avez permis de jouer au tennis, le tout en apprenant l’anglais et en obtenant un diplôme ! Vous m’avez surtout permis de vivre les quatre plus belles années de ma vie. Mais aussi de découvrir non pas une, mais de nombreuses cultures, de rencontrer des personnes exceptionnelles. Je ne vous en serai jamais assez reconnaissant.