Ce que coûte une année universitaire
Si le coût des études supérieures dans les universités anglophones est élevé, les conditions particulières de financement via Campus Access et les financement possibles rendent un tel projet tout à fait viable.
COÛT RÉEL DES ÉTUDES
Le coût des études supérieures à l’étranger
C’est vrai, dans tous les pays du monde, les études supérieures ont un coût important. Faisons le point sur les frais universitaires pratiqués par les universités anglophones, ce qu’ils comprennent et le coût réel des études dans ces universités.
L’université anglophone coûte cher…
Les frais universitaires annuels dans les universités américaine, anglaise ou néo-zélandaise sont importants. Ils s’étalent, selon les universités entre 25 000€ et 50 000€ (parfois même un peu plus dans le cas des institutions privées les plus prestigieuses). Ces frais n’ont d’ailleurs cessé d’augmenter depuis 30 ans.
Ce coût est élevé en raison principalement :
- des moyens énormes mis à disposition des étudiants tant au niveau pédagogique qu’au niveau des infrastructures,
- de l’excellence des systèmes éducatifs (effort pédagogique consenti, conditions de travail ou résultats obtenus),
- du financement de la recherche (charge de travail des enseignants).
Ce que comprend réellement le coût des études supérieures à l’étranger
C’est la question cruciale.
En Grande-Bretagne, il n’existe pas de système de bourse d’études mais l’université est proposée au tarif unique de 9 250£ pour les cours seulement, tandis qu’en Nouvelle-Zélande, chaque “classes” est proposé à un tarif bien spécifique.
Pour les États-Unis, le cas de figure est un peu différent. Les montants des frais annuels universitaires annoncés par une “University” américaine comprennent :
- la scolarité : cours, pédagogie, soutien administratif, mise à disposition des locaux, des structures, du matériel et des infrastructures,
- le logement, en général sur le campus,
- la nourriture ou “Meal plan” (soit 14 repas minimum par semaine).
Autrement dit, ce coût intègre les études et la pension complète, qui plus est, dans des conditions souvent bien meilleures qu’en France (qualité du logement et du couvert, temps et énergie gagnés, etc.).
Comparatif entre pays
Tentons maintenant de faire une comparaison entre le coût réel des études en France et aux USA.
En France, si tout se combine bien, on peut étudier à l’université pour une somme relativement modique. Mais cela est valable dans la mesure où l’étudiant réside déjà dans l’aire géographique de l’université publique qu’il a choisie ou qui lui est imposée.
Si tel n’est pas le cas, le coût mensuel explose littéralement. S’additionnent alors :
- les frais annuels d’inscription : entre 800€ de moyenne pour l’université et 10 000€ pour d’autres écoles,
- les frais de logement et de nourriture : en 2016, le ministère de l’Éducation estimait que le budget mensuel moyen d’un étudiant en France, hors frais de scolarité, variait de 700€ à 850€ de moyenne en province, jusqu’à 1 100€ à Paris).
La comparaison entre le coût réel des études supérieures à l’étranger à partir de 10 000€ par an en “University” aux États-Unis, et le coût réel des études en France fait clairement apparaître qu’il peut être très avantageux d’étudier de l’autre côté de l’Atlantique.
Dans le cas d’un étudiant français qui doit payer son école en France (notamment une école de commerce), il est également très intéressant d’envisager tout ou partie de son cursus aux États-Unis.
RÉALISER SON PROJET
Les financements possibles
Malgré leur grande transparence sur le coût réel des études, les universités américaines offrent généralement des bourses d’études conséquentes pour attirer un public plus large, dont les étudiants internationaux.
La possibilité d’obtenir des bourses d’études aux États-Unis
La vraie particularité américaine tient au fait que près de la moitié des étudiants américains décrochent une bourse d’étude ou une aide (locale, régionale, nationale). De leur côté, les étudiants étrangers peuvent aussi obtenir des bourses et des aides financières de la part des universités, notamment s’ils en font la demande via des organismes compétents, tel que Calvin-Thomas.
Ces bourses permettent aux étudiants de financer une grosse partie de leurs études.
Si le financement à 100% reste exceptionnel, le financement à 40% est lui tout à fait envisageable. Campus Access le garantit à tous ses participants inscrits à la formule “Academic”.
À noter, qu’en 2018, le montant moyen des bourses d’études supérieures Campus Access s’établissait à 48% du coût global des études.
La possibilité d’avoir un job
Que ce soit aux États-Unis, en Angleterre ou en Nouvelle-Zélande, il est tout à fait envisageable pour l’étudiant de décrocher un emploi d’appoint et de financer une petite partie de ses études. En France, certes, l’idée de travailler en parallèle des études est un peu taboue, mais travailler en parallèle de ses études est chose courante dans ces pays. L’expérience dans nombre de pays prouve que l’on peut très bien mener les deux de front études et job d’étudiant.
Au préalable, il est nécessaire de vérifier que les conditions de travail autorisé par le visa de l’étudiant. Si au Royaume-Uni, il y a la possibilité de travailler pendant ses études sans visa, les conditions aux États-Unis sont fixées par le Département d’État, à savoir un maximum de 20 heures par semaine, réalisées uniquement sur le campus lui-même.
Sur les campus américains, les étudiants trouvent assez facilement du job souvent assez bien rémunérés (restaurants, cafés, librairies, magasins, etc.).
Autres moyens de financement
- Sponsorisation et financement direct des entreprises :
Des entreprises n’hésitent pas à recruter des élèves diplômés au sein de ces universités grâce à leur connaissance parfaite du parcours et du bagage des étudiants. En échange d’une aide financière, l’étudiant peut ainsi travailler de façon directe ou indirecte, pour cette entreprise.
- Prêts auprès d’organismes bancaires :
Dépenser et s’endetter pour étudier est un démarche évidente pour un étudiant étranger qui considérera ses études en termes d’investissement tant au niveau du bagage intellectuel et personnel qu’au niveau financier. Un étudiant français se doit d’envisager cette possibilité, a fortiori s’il songe à rester plus d’une année dans une université étrangère et mener ces études jusqu’à l’obtention d’un Bachelor ou d’un Master.